Les bras m’en tombent…
Les bras m’en tombent… Nous, les statues de terre cuite, avons une certaine faiblesse de nos membres supérieurs surtout lorsque notre créateur nous impose des mouvements amples ou encore nous applique quelque objet débordant de l’espace choisi pour notre exposition. Le drapé recouvrant nos jambes nous protège davantage.
Il ne me reste aujourd’hui qu’une couronne de laurier enrubanné dans la main droite, sans doute marque d’une victoire et d’honneurs passés mais j’ai perdu la mémoire en même temps que le bras gauche.… 










